"Je suis de passage sur Paris avant de repartir dès lundi. Voilà déjà 15 jours de vacances qui ont filé, dont cette dernière semaine à Nîmes. Comme d'habitude mes souvenirs sont brefs. Je ne garde pas grand chose de ces moments puisque leur principal charme est de filer sans demander leurs restes. Tout de même, que reste-t-il? (comme dirait la chanson qui me serre toujours le coeur)
D'abord c'est la chaleur écrasante de Nîmes, toujours dans les 35-38 degrès. A quoi reconnait-on une chaleur écrasante ?
-Quand on sort du train climatisé on s'effondre.
-Même dans les parking souterrains il fait chaud.
-Dans les rues à 14heures y a que des touristes.
-Tu alignes les bouteilles d'eau consommées, et tu te rend compte que cela fournit une échelle très commode pour aller sur la lune.
Ensuite c'est "En marge" les mémoires de Jim Harisson. C'est énorme.
Et puis bon...
Surtout...
Quand même...
C'EST LE CONCERT DE RADIOHEAD DU 14 JUILLET!!! Bon là ça fait un peu trop fan.
D'abord les trucs qui m'ont pas plu :
-Les fans hystèriques devant les Arènes à neuf heures du matin (si si, je les ai vu en allant m'acheter de quoi petit déjeuner). Devant les Arènes y a pas d'ombre. Résultat à dix minutes de l'arrivée du groupe sur scène (vers 22h10) j'ai vu des filles évanouies au premier rang se faire évacuer (c'est presque drôle).
-On dira ce qu'on voudra quand on aime beaucoup un groupe, ça fait bizarre de voir des gens l'aimer aussi. Ça gâche un peu son petit sentiment d'exclusivité... En plus il y avait vraiment des pauvres têtes...
-Se faire piétiner avant l'ouverture "Excusez moi j'ai mes copains devant, je peux passer ? C'est ça connard, tu me prend pour un schtroumpf, et puis y a ta grand mêre aussi ?".

Bon mais ça c'est pas si grave, parce qu'il y a le concert. C'est pas racontable quelque chose d'aussi fort, qu'on découvre en sachant que c'est un moment privilégié de sa vie.
Allez trois petites choses : "There there" (Argh) "Talk show host" (Gasp) "Fake plastic tree" (Mon dieu que c'est bon)."