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A titre de comparaison.
J'ai vu il n'y a pas longtemps un reportage sur le rassemblement du Larzac. Je suis plutôt pour ce genre de rassemblement mais une intervention d'un anarchiste m'a fait bondir. Cet abruti revendiquait fiérement le fait d'avoir démonter le stand du parti socialiste.
"José Bové a démonté un macdo, nous on demonte le stand du PS quand on voit ce qu'ils ont fait etc..."
Est-ce que cet imbécile se rendait compte de la débilité de ses paroles. MacDo était un symbole, il n'a jamais que je sache professer une opinion politique. On peut ne pas être d'accord avec le PS (je fais d'ailleurs partie des déçus du dernier gouvernement) mais démonter le stand et les empêcher de s'exprimer, à quoi ça fait penser ? Et pourquoi pas aussi leur faire boire de l'huile de Ricin, ah ah ce serait drôle non!! Tout ça me rappelle les descentes de chemises noires dans les maisons du peuple au temps de l'italie préfasciste. Ça me dégoute profondément.
Je sais qu'on ne peut pas mettre tous les anarchistes dans le même panier. Mais pourquoi les quelques anars que j'ai croisé m'ont toujours évoqué la loi du plus fort et une mauvaise foi profonde ? Du temps de l'université je me rappelle un mouvement qui avait vu l'occupation d'un ou deux amphi. Je me souviens aussi d'un prof s'exprimant sur cette grêve et même la soutenant jusqu'à ce qu'un idiot lui prenne le micro des mains et l'agresse par un :
"L'histoire vous la racontez, nous on l'a fait."
J'imaginais alors la petite satisfaction de l'idiot en question, se disant qu'il a trouvé une belle formule et se prenant pour plus intelligent que tout le monde. Je suis sûr qu'il s'est pris pour un N. Stavroguine du XXeme siècle.
J'espère qu'ils ont trouvé une belle formule, ceux du Larzac, pour justifier un acte que les casseurs du FN n'auraient pas renié.
Ecrit par Kolia, le Lundi 11 Août 2003, 09:52 dans la rubrique Mes histoires.

Commentaires :

linkback
11-08-03 à 13:03

Lien croisé

Being be-rewt: accueil : "Je viens de lire qu'un stand du PS avait été démonté dans le Larzac. L'auteur du billet qui m'a appris la chose regrette qu'un des protagoniste justifie son acte à travers le démontage du Mac Donald de Millau par José Bové et ses sympathisants. Pour Kolia (l'auteur), le démontage d'un stand politique est condamnable alors que l'autre était symbolique (et donc légitime ?).Il est vrai que tout ce qui touche à la liberté d'expre"

 
Parapapaf
11-08-03 à 16:13

Oh, j'étais un peu du même avis que toi sur les anarchistes, jusqu'a ce que j'en rencontre un chouette...
( après les mouvements anarchistes j'en sais rien, je suis pas du tout au courant )

 
lolarastaquouere
15-08-03 à 16:07

des fois Kolia tu dis n'importe quoi


Heureusement que Léo Ferré n'est plus, s'il lisait tes propos et tes amalgames réducteurs, je suis sure qu'il s'arracherait les cheveux.
Certes son crâne n'était pas très fourni au niveau capillaire, mais tes propos stéréotypés et les chemins que tu tisses le ferait bondir.
En tout cas, moi je râle à la lumière de ce que tu deverses.
Je n'ai même pas envie de détailler, chuis déçue et m'en vais remettre mon skeud...

"Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes

Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes

Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pour quoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encor

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d'pied au cul
Faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue
Les anarchistes

Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier

Qu'y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes"


 
Parapapaf
15-08-03 à 16:49

Re: des fois Kolia tu dis n'importe quoi

Ben bof, j'ai pas trouvé qu'il y avait tellement d'amalgame, juste un avis, sans doute un peu tranché, mais...enfin je pense pas qu'il disait qu'il détenait la vérité universelle...

( et puis skeud comme mot, ça me fait toujours rire, ça fait siii rebel-casseur-de-codes-établis-aussi-bêtes-et-dépassés-que-cd-ou-disque )

 
Kolia
16-08-03 à 11:06

Re: des fois Kolia tu dis n'importe quoi

Je ne fais pas d'amalgame, je compare une action précise dans un lieu précis. Dans les années vingt en Italie les chemises noires faisaient des descentes dans les maisons du peuple et cassaient tout ce qui se trouvait sur leur passage sous pretexte que c'était des vilains communistes.
Dans le Larzac nous avons des gens qui démolissent un stand politique du PS, plutôt que de pratiquer le dialogue avec ceux qui ont le malheur d'avoir des opinions différentes.Je persiste à dire que c'est du fascisme que d'avoir recours à la violence pour imposer ses idées.
Ensuite je ne dis pas que tous les anarchistes sont bidons je dis que ceux que je rencontre aujourd'hui sont plus des "preneurs de pose" qu'autre chose.
Tu m'envoie du Léo Ferré je te reponds par du Brassens à propos de ceux qui parlent anar pour se faire bien voir dans un pays où on ne risque rien à déclarer haut et fort ses opinions (comme ce cher étudiant à la barbe de trois jours parfaitement étudiée):
"3 couplet un refrain
Par le biais du micro
Par le biais du micro
Ca ne vous engage à rien
Et peut rapporter gros
Et peut rapporter gros."

Je ne méprise pas l'anarchie, au contraire j'ai une certaine admiration pour le courage dont certains ont fait preuve dans l'histoire (Espagne préfranquiste, Italie préfasciste etc...). Ce qui m'horripile ce sont les gens qui tirent sur eux cette prestigieuse couverture pour se pavaner et se faire bien voir à une époque où, en France, on ne prend plus beaucoup de risques à se déclarer anar.

 
lolarastaquouere
18-08-03 à 12:33

Le "cube tacodique" ça pue le vieux foutre, le mensonge en pleine lumière et le foutage de yeule de haut en bas



amalgame n. m.
1. CHIM Alliage du mercure avec un autre métal. 2. Fig. Mélange d'éléments qui ne s'accordent pas nécessairement. 3. POLIT Procédé consistant à assimiler injustement un adversaire à un groupe pour le déconsidérer.





Entre tes qualificatifs élogieux allant d’«abruti» en passant par «idiot» sans oublier «imbécile», tes juxtapositions entre des périodes différentes et des lieux aux politiques multiples, tes moqueries peu constructives sur une barbe de trois jours que tu estimes bien étudiée, ainsi qu’avec tes parallèles dressés entre tes souvenirs usés des amphithéâtres, il me semble bien que tu t’embourbes dans des amalgames.
Exactement comme lorsque tu compares ton imbécile à un N. Stavroguine du XXeme siècle.

Cette personne qui a participé au démontage du stand du parti socialiste n’est pas seule à avoir mis en place cette action, si tenté que s’en soit une, et tu réduis celle ci en stigmatisant un fait sur un seul individu.
Pour argumenter, tu te bases sur une pseudo interview, un reportage comme tu dis. Tu sais sans doute aussi bien que quiconque que les médias passent l’info telle qu’ils ont envie de la faire passer, et que rien n’est anodin dans les choix des témoignages soit disant pris sur le vif.

«Cet abruti revendiquait fièrement le fait d'avoir démonter le stand du parti socialiste.
"José Bové a démonté un macdo, nous on démonte le stand du PS quand on voit ce qu'ils ont fait etc..."
Est-ce que cet imbécile se rendait compte de la débilité de ses paroles (…) »

T’es tu seulement posé la question du montage du reportage, de la sélection des dires, de l’organisation méticuleuse entre le visuel filmé et les dires mis en écho ?
Pour ma part je trouve que les paroles de ce jeune homme sont à l’image de ce que tu en retires : réduites.
Pas débiles.
Et de plus je suis assez d’accord concernant ce point : Le PS n’avait rien à faire ici.
Si tu t’étais déplacé sur le plateau du Larzac tu aurais peut être compris et mesuré la portée de ce démontage, et tu aurais surtout entendu les propos aberrants de certains membres du PS, propos qui bien sur ne sont pas retranscrits dans aucun reportage.

D’autre part, tu affirmes que «MacDo était un symbole, il n'a jamais que je sache professer une opinion politique.».
Au delà de mes idées antispécistes, je tiens à préciser que Mac Do finance trois parti politiques, pas des plus à gauche et pas des plus cleans. (Là c’est comme pour le mot «skeud» que j’ai précédemment utilisé, avec le mot cleans je vais sans nul doute m’attirer les rires et sarcasmes de certains, et d’avance je me gausse)

Ensuite, lorsque tu affirmes que nous sommes «dans un pays où on ne risque rien à déclarer haut et fort ses opinions», je t’arrête tout de suite.
Certes l’on ne risque pas grand chose ici en essayant d’enrichir le débat en propos et stigmates réducteurs sous prétexte d’une personne, sur un lieu précis comme tu dis.
L’on ne mouille pas trop sa peau non plus à polémiquer sur Internet comme tu sais le faire sur la taille ou le prix des cordes vocales d’ Avril Lavigne.
La France est bien loin d’être un hexagone de tolérance du propos.
J’en veut pour preuve ma petite expérience, au même titre que tes souvenirs d’amphi qui s’avèrent porter le gros de ton argumentation.
Je ne compte plus mes gardes à vue, mon casier judiciaire a perdu sa virginité et juste pour des histoires d’opinions.
Parmi elles, j’ai façonné un point de vue relatif aux promoteurs immobiliers et je refuse de loger en engraissant un propriétaire. C’est la raison pour laquelle je squatte, depuis des locaux inoccupés jusqu’alors, et voués à la grande reconstruction de 2004.
De plus, je suis modestement aux cotés des sans papiers de paris et de Lille.
Pour ces choix d’opinions, j’ai mené diverses actions et écrit mes pensées sur papier, autour de divers zine et tracts d’humeur. Ces papiers m’ont offert à contre cœur le toucher rude des barreaux.
Je me souviens aussi d’une sombre journée que je t’invite à lire un peu plus bas et qui une fois encore m’invite à reconsidérer la France, de cet exagone ou l’on pouvait penser librement…
Il ne s’agit ici que d’un petit exemple de ma petite vie de rien du tout mais je pense que comme tu ingurgites toutes les émissions, de métropolis à opération séduction, tu sauras trouver multiples autres points pour illustrer ce fait : Nous ne sommes pas libres de dire tout.
Certes nous ne sommes pas en Algérie ni au Timor oriental, mais souviens toi de celles et ceux qui ont voulu dire que tel ou tel politique trifouillait par dessous la table. Pas mal sont tombés, et croupissent à l’heure actuelle, derrière les verrous ou par dessous les pissenlits. Les prisonniers politiques ça existe toujours, certains n’ont rien démonté du tout, tout juste écrit ce que l’on a voulu cacher. En France.

Tu compares, pour reprendre tes mots, mais pour comparer encore faut il des paramètres comparables, et je doute que tirer comme date l’Italie des années 20 soit la meilleure façon d’illustrer le propos.
Nous sommes en 2003 mais je suis sure que tu t’en souviens.

«Ensuite je ne dis pas que tous les anarchistes sont bidons je dis que ceux que je rencontre aujourd'hui sont plus des "preneurs de pose" qu'autre chose.»
Dis c’est quoi preneurs de poses ?
C’est comme la définition de «skeud» donnée par Parapaf au dessus ?

Je n’ai pas la télé et je ne sais pas quel reportage tu as vu, il est fort possible au demeurant que la personne interviewée se complaisait dans un acte (qui n’était de toutes façons pas le sien) en le dépeignant mal.
Tu ne méprises pas l'anarchie, tu as une certaine admiration pour le courage dont certains ont fait preuve dans l'histoire, mais dépité tu regrettes de n’avoir palpé en vrai, en vis à vis que « quelques anars (…) qui t’ont toujours évoqué la loi du plus fort et une mauvaise foi profonde».
Et tu bases ton propos sur un reportage, c’est ça en somme qui s’avère le plus blasant.
Déplaces toi, vas chercher toi même ton info, regardes par tes yeux, écoutes avec tes oreilles et ne laisse pas la télé-vision t’apporter les éléments argumentaires sur un propos aussi délicat et épineux que l’anarchie.

Bises à toi,



L’inspiration en saccade, Quel beau pays la France.
Les boules de ma vie



Mon réveil a sonné. Petite agression du matin. J’maîtrise j’maîtrise.
11 Septembre 2001. Réinscription à la fac, un DEA en vue, un sujet à pondre et les neurones en éveil.
11 Septembre 2001, je croise Ali et Jean-Jacques, des SDF comme on dit. J’file mes deux clopes quotidiennes, bonne conscience matinale oblige…
On tchatche un peu, du froid, d’la manche et surtout des deux jumelles tombées.
Ali semble gêné comme si c’était de sa faute cette chute des twins.
Et puis je m’engouffre dans le métro. Noir d’étudiants polis potelés.

Une file interminable à la française pour dégotter le feuillet d’inscription, se rendre au forum opposé pour y apposer le tampon de la haute et digne université, puis retourner avec son petit ticket attendre le tirage du bon numéro. Des odeurs de CAF, des allures de sécu, des ressemblances de mairie, une parfaite administration puante et segmentée.
Ton nom : Faculté.

Je suis assise, j’écoute la nouvelle qui se pose sur toutes les bouches, circule dans toutes les oreilles. Le truc mortel, quasi dans le moove, déjà : les deux tours jumelles sont tombées.
Pas sous le vent.
Pas sous la pluie.
Un leitmotiv se répète dans le hall d’inscription mêlant une condescendance désagréable et un pseudo langage intello mal maîtrisé.
Ca pue le plan Vigipirate dans la fac.
Mai 68 semble oublié.
Certains arrêtés aussi.

Un gros flic la bedaine visible et l’œil piquant s’approche de moi et me dévisage comme si j’avais une bombe a clous dans mes affaires. Ok j’ai du sang arabe mais mon père c’est pas Ben Laden et il me fais chier lui avec son képi a me demander d’ouvrir mon sac.
Pas le temps de broncher le micro du hall entonne une voix de femme :

« Merci de bien vouloir faire trois minutes de silence en hommage aux victimes du terrorisme à New York».

Les moutons de panurge tous se lèvent et cessent de respirer, je cherche du regard un ami, un repaire… rien.
Et alors la j’hallucine.
Je refuse de me lever et la flicaille me pousse. M’ordonne de me lever. De faire leur putain de trois minutes de silence.
Ca va très vite dans ma tête.
J’inspire en saccades.

Le 11 septembre pour moi c’est la date anniversaire de la chute de la démocratie chilienne sous l’assaut d’une armée à la hiérarchie fasciste soutenue par la CIAmericaine.
J’ai pas voulu faire ces trois petites minutes là.

Parce qu’il faisait nuit au Timor, où les gens ne dorment plus à cause des tirs de roquette.
Parce qu’à Gaza des gamins se faisaient gazer a midi.
Parce que au Pérou, chacun chacune porte sur son dos ses dix kilos de dette extérieure, jour et nuit, matin midi et soir...
Parce que la pluie noire, bien grasse, bien collante continue de tomber sur les cimetières japonais.
Parce que les vietnamiens ne se sont pas toujours chauffés au napalm.
Parce que l’uranium brésilien sert surtout à chauffer Chicago.
Parce que les armes que l’on trouve au Moyen Orient sont souvent estampillées « National Rifle Association ».
Parce que les hôpitaux irakiens sont remplis d’enfants carencés.
Parce que la salsa a mis vingt ans pour retourner a la Havane.
Parce que tous les Malcom sont morts. Pas tous de morts naturelles…
Parce que tout un continent s’enfonce lentement mais sûrement sous les yeux du reste du monde, sous prétexte qu’on impose un mode de développement unique et inique.
Parce que les gravats du mur de Berlin servent à construire les murs de Gibraltar et Tijuana.
Parce qu’en Bolivie, il y a des quotas de coca (pas cola, l’autre…) à ne pas dépasser, sinon on déverse des pesticides sur les travailleurs esclaves.
Parce que cette coca qu’ils feignent de condamner a servi à financer les contrats au Venezuela quand il fallait répandre du sang de rouges.
Parce que les bananes « Dole » sont abreuvées de sang amérindien, et que le sang amérindien est blindé d’engrais.
Parce que les pluies acides sur l’Amazonie n’ont pas cessé à Kyoto.
Parce qu’on a coupé les mains du guitariste, là bas, plus au sud.
Parce que ça fait beaucoup de fois trois minutes de silence dans les couloirs de la mort au Texas.
Parce que les camps d’entraînements aujourd’hui bombardés ne se sont pas financés tout seuls. Merci la CIA. Tout pareil pour les livraisons de F-16, et pour le FIS en Algérie.
Parce que d’un bout à l’autre de la planète les Etats-Unis imposent et contrôlent leur système de profit et de rentabilité au mépris de tout ce qui vit et respire.
Parce que s’il fallait faire trois minutes de silence pour toutes ces fois ou les Etats-Unis sont responsables de plus ou moins six mille morts (plus que moins d’ailleurs), on ne parlerait plus jamais.
On serait là, à regarder nos pieds comme tous ces étudiants qui m’entourent.
Parce que parce que parce que.


Le gros flic me tire le bras.
J’ai envie de hurler. De crier dans ce silence, dans ces trois minutes qui me semblent une éternité.
« Dernière sommation » me dit il.
Alors je chante, fort très fort.

« El pueblo, uni do, jamas sera vencido ».

La main du flic géant se fracasse sur ma joue.
Je tombe.
Je chiale.
Personne n’a bougé.







 
Parapapaf
23-08-03 à 01:37

Re: Le

Lol bon d'abord je suis désolée pour le skeud mais il faut avouer que c'était pas mal tentant, enfin c'est quand même si caricatural tout ce language pseudo-eundeuhrgraouhnd...( et puis je dois avouer aussi que souvent, ceux qui disent skeud, ils ont quatorze ans ils écoutent matmatah tryo et no woman no cry, et ils sont pour la paix, ouais mon frère, mais d'accord c'est un préjugé débile basé uniquement sur ma bien pauvre expérience personelle )
Mais je...enfin ça m'a touché ton texte, je sais pas si c'est du vécu ou pas, moi j'étais pas à l'école en 2001, je me suis pas fait cogné dessus par un flic parce que je chantais trop fort...mais je crois que je l'ai ressenti comme toi ( ou celui qui a écrit ce texte )

 
lolarastaquouere
23-08-03 à 11:13

Re: Re: Le

Oui ce texte est de moi
que du vécu
...
et je n'ai plus 14 ans, je ne suis pas vaccinée mais j'ai toutes mes dents, de la gnake à refourguer et du rêve plein la tête.
Bises à toi et aux âmes passantes

 
Je ne suis qu'un pauvre anonyme
27-07-05 à 14:07

Lien croisé

Being be-rewt : Archives d'août 2003 : "Bien choisir son démontageJe viens de lire qu'un stand du PS avait été démonté dans le Larzac. L'auteur du billet qui m'a appris la chose regrette qu'un des protagoniste justifie son acte à travers le démontage du Mac Donald de Millau par José Bové et ses sympathisants. Pour Kolia (l'auteur), le démontage d'un stand politique est condamnable alors que l'autre était symbolique (et donc légitime ?).Il est vrai que tout ce qui touche à la liberté d'expre"