Deux points de vue puis un troisième.
En seconde se présenta à moi deux vision de l'homme, celle de Rousseau et celle de Hobbes. Je tâche de les résumer très brièvement et très incomplétement :
- Hobbes, philosophe anglais (auteur du Citoyen, du Léviathan etc...) pense que l'être humain est un être profondément égoïste et irrécupérable. "L'homme est un loup pour l'homme" et sans un état fort ayant un pouvoir total qui s'impose à lui, il fait ce qui lui plaît et se comporte exclusivement suivant ses pulsions et ses désirs. L'homme est foncièrement mauvais avec, parfois, des accès de bonté.
- Rousseau (Le contrat social, Emile etc...) pense que l'homme est d'abord la victime de la civilisation qui l'a corrompu. En observant les "sauvages" préservés des ravages de la société, on se rend compte de la bonne nature de l'homme. Il est foncièrement bon avec des accès de méchancetés conséquences d'une société mal faite.
Très naïvement je me tins pendant longtemps à la vision Rousseauiste de l'homme. Puis une étude plus poussée de mes contemporains m'inclina à penser que peut-être, malheureusement, Hobbes avait vu juste.
Dans la génialissime BD "Calvin et Hobbes" (clin d'oeil de l'auteur) les deux héros, un petit garçon et un tigre en peluche, se posent à un moment le même problème. L'homme est il vraiment essentiellement bon, ou mauvais poussé par un méchant diable? Hobbes répond quelque chose du genre :
"En matière de méchanceté, je ne crois pas que l'homme ait besoin d'un coup de main."
Pour ma part, après avoir longtemps hésité entre les deux bords j'en suis venu à une conclusion. L'homme n'est ni l'un, ni l'autre. Il est une somme de probabilité et fait lui même son choix. Il se situe constamment à un carrefour entre deux chemins et s'engage sur la route qui semble la plus appropriée à son bonheur. Or le monde d'aujourd'hui est rempli de mauvaises cartes indiquant de mauvaises directions ( de TF1 à MTV en passant par le supermarché, la publicité ou la chirurgie esthétique) ce qui explique la façon assez catastrophique qu'ont les gens de se diriger aujourd'hui.
Je ne condamnerais pas mon prochain, je ne le porterais pas non plus aux nues. Je serais juste content de voir que certains savent encore quelle route prendre, et j'essaierais au maximum d'aider les égarés. C'est perdu d'avance, je le sais, mais savoir qu'on se bat contre bien plus fort que soi n'a jamais empêché personne d'aller son chemin.
- Hobbes, philosophe anglais (auteur du Citoyen, du Léviathan etc...) pense que l'être humain est un être profondément égoïste et irrécupérable. "L'homme est un loup pour l'homme" et sans un état fort ayant un pouvoir total qui s'impose à lui, il fait ce qui lui plaît et se comporte exclusivement suivant ses pulsions et ses désirs. L'homme est foncièrement mauvais avec, parfois, des accès de bonté.
- Rousseau (Le contrat social, Emile etc...) pense que l'homme est d'abord la victime de la civilisation qui l'a corrompu. En observant les "sauvages" préservés des ravages de la société, on se rend compte de la bonne nature de l'homme. Il est foncièrement bon avec des accès de méchancetés conséquences d'une société mal faite.
Très naïvement je me tins pendant longtemps à la vision Rousseauiste de l'homme. Puis une étude plus poussée de mes contemporains m'inclina à penser que peut-être, malheureusement, Hobbes avait vu juste.
Dans la génialissime BD "Calvin et Hobbes" (clin d'oeil de l'auteur) les deux héros, un petit garçon et un tigre en peluche, se posent à un moment le même problème. L'homme est il vraiment essentiellement bon, ou mauvais poussé par un méchant diable? Hobbes répond quelque chose du genre :
"En matière de méchanceté, je ne crois pas que l'homme ait besoin d'un coup de main."
Pour ma part, après avoir longtemps hésité entre les deux bords j'en suis venu à une conclusion. L'homme n'est ni l'un, ni l'autre. Il est une somme de probabilité et fait lui même son choix. Il se situe constamment à un carrefour entre deux chemins et s'engage sur la route qui semble la plus appropriée à son bonheur. Or le monde d'aujourd'hui est rempli de mauvaises cartes indiquant de mauvaises directions ( de TF1 à MTV en passant par le supermarché, la publicité ou la chirurgie esthétique) ce qui explique la façon assez catastrophique qu'ont les gens de se diriger aujourd'hui.
Je ne condamnerais pas mon prochain, je ne le porterais pas non plus aux nues. Je serais juste content de voir que certains savent encore quelle route prendre, et j'essaierais au maximum d'aider les égarés. C'est perdu d'avance, je le sais, mais savoir qu'on se bat contre bien plus fort que soi n'a jamais empêché personne d'aller son chemin.
Ecrit par Kolia, le Dimanche 1 Juin 2003, 21:24 dans la rubrique Mes histoires.
Commentaires :
Vouloir aider les égarés montre déjà que toi tu es sur le bon chemin... Tu n'as peut être pas emprunté le plus facile mais je suis persuadé que tu es sur le bon... Et c'est bien là l'essentiel...
Ahhh, c'est génial Calvin et Hobbes !!
euh, c'est tout, j'avais juste envie de dire un truc vachement constructif ^^
euh, c'est tout, j'avais juste envie de dire un truc vachement constructif ^^
salut,
suis nouvelle dans les joueb, mais ca fait un moment que je traîne sur le tiens, j'ai juste envie de te dire que tes réflexions sont excellentes, je pourrais te citer dans une copie de philo un jour? ;)
à bientôt j'espère