(Cher lecteur, lectrice ou autre, je rentre demain. J'ai bien fais attention à ne pas utiliser d'ordi pendant mes vacances. Pourtant à un moment j'ai écrit quelque chose. J'ai résisté longtemps avant de le publier. Mais je rentre demain alors...)

Comme c'est étrange, écrire ici mais sur un autre ordinateur et dans un autre endroit que ceux auxquel je suis habitué. Changement de décor mais présence d'un ordinateur dans ma petite retraite près de La Rochelle.
Cette ville me fait repenser à la vraie/fausse histoire du journal d'Aglaïa. En fait je ne connaissais pas son journal, enfin très peu, avant la fameuse révélation que :
-Aglaïa n'existe pas.
-Aglaïa est un homme.
La révélation fut faite par l'auteur de ce "journal d'Aglaïa", un peu comme ça sans prévenir et sans raisons bien visibles.
En lisant un peu le fameux journal je me demandais si moi aussi je me serais laissé prendre au piège. Difficile à dire, surtout quand on connaît le truc. Ce qui m'auraît géné c'est sans doute la vie trop remplie et trop agencée d'Aglaïa. Je ne sais plus quel auteur avançait que rien dans la vie ne s'imbriquait aussi parfaitement que dans un roman. Aglaïa avait une vie trop écrite.

Mais franchement est-ce que je m'en serai rendu compte ?

"La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas", deuxième citation de je ne sais plus qui (les vacances ont parfois un drôle d'effet). Pourtant je suis sûr que des tas de gens ont des vies valant un roman. Peut-être même que ma vie, avec un bon éclairage, des rebondissements et quelques bon mots lors de situations appropriées en vaudrait la peine. Et puis Céline n'a-t-il pas dit (lui au moins je me souviens de son nom) "Des histoires y en a plein les journaux, il n'y a que le style qui fait la différence".
En combien de pages pourrais-je condenser 25 année de vie ? J'espère au moins dépasser l'haïku...